Muang sing- Luangnantha- Udonxai- Pongsaly...

Non, je ne perds pas la tete, c'est juste la sucession de ville pour aller d'un point a un autre... Ici le transport est lent et je vous dit ca alors que j'ai la Birmanie derriere mois... Tout ce que j'ai dit a propos des transports birmans est valables ici mais a la puissance 3... parfois qu'un depart de bus par jour, vers 8h... facile a louper si il y a des correspondances... du coup nous dormirons a Udonxai pour attendre le lendemain matin. Pas de train au Laos... on gagne du temps sur les comparaisons de prix bus-train...

Les transports sont rarement de premiere jeunesse et hors-mi la voie touristique ( que je n'empreinterais pas) on partage les bus avec les locaux : donc sac de riz et poulets comme passagers. L'hors des differents stops, il y a des jolies dames en habits traditionnels (les seules que j'ai vu avec la tenues completes ), qui vendent des pousses de bambous vapeur (super ameres et qui se mangent comme un artichaud)

Les tickets de bus sont vendus mais sans prendre compte du nombre de place dans le bus... la portion Udonxai-Ponsaly, 9h00, se fera assise sur des sacs de riz dans le couloir, un peu sur l'acoudoir d'une gentille dame mais vus les routes de montagnes je glissait trop sur elle, j'ai donc fais 1/3 du voyage debout dans l'allee... le lendemain j'avais des courbatures aux biseps, c'est cool, car ces muscles la ne travaillent pas tres souvent...

En bref, les transports sont eprouvants...et ca c'est sans prendre en compte, le faite que le bus passe a flan de montagne avec parfois des trous allucinants en contre-bas. Mais ca, ca ne rentre pas dans ma fatigue car je fais toujours une confiance aveugle en mes chauffeurs.

L'arrivee a Pongsaly est decevante, ville avec peu de charme, ok debut de treck mais on en sort juste. Je trouverais toutefois une jolie ruelle:

Beaucoup de touristes chinois, puants, exigeants, et impolis au possible. Les hotels du coin sont d'ailleurs tenus par des chinois, qu'ont ne qualifirait pas de commercants, ils soufflent quand on entre dans le resto car a 20h30 au laos ca ressemble vaguement a l'heure de fin de service... a 21h30 c'est l'extinction des lumieres... mais je me fais tres bien a l'heure laos : levee tot et dodo en meme temps que les poules.

Le lendemain ont se fait avec Jean, Sabrina et moi, une ballade de 15 km a travers les montagnes et ont va voir deux villages. Le premier est connu pour fabrique du Lao Lao (l'alcool de riz Laos, pas meilleur que les autres alcool de riz et aussi fort ).

On essaye de se faire offrir un verre, mais il n'y aura pas moyens.

L'hors de la visite du second village, on apprends qu'ils ont des plantations de the vieilles de 400 ans. On ne boira pas de the ici non plus... mais on entends de la musique au loin et tels des moustiques attires par la lumiere, nous suivrons ainsi la douce musique ( techno laosienne). On arrive en pleine fete, un jeune homme du village part a l'armee pour trois ans ( on est pas trop sur qu'il nous ai compris...) Le Lao Lao coule a flot et la il sera dur de refuser les verres, c'est pas le tout mais on a encore 7.5 km a faire pour rentrer.

Nous irons meme danser, avec les hommes du village, les femmes etant au champs a bosser... je verrais ma premiere pipe a opium, mais sans une envie ennorme d'y toucher... je trouverais un gentil laosien qui se devouera pour moi.

En bilan pour le nord Laos... il y a de beaux paysages qui ne vont pas resister longtemps a la deforestation intensive. ( Les chinois construisent des routes... en echange ils viennent se servir en bois, pasteques, canne a sucre... etc, qu'ils achetent une misere.) Ce qu'il y a a voir ce sont les gens, boire le coup avec eux et echanger un peu de culture. Plus aucun ou presque ne revetissent le costume traditionnel, sauf dans les villages-touristes. Donc le truc est de sortir un tout petit peu (5 km suffisent) pour voir des villages avec des gens qui vivent la et qui s'occupent pas trop de vous quand vous traversez. Belles experiences et belle cuite.